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    Tracklist CD:
    01. J’aimerais tant - 02. Bien certain - 03. Oh! Pourquoi te cacher? - 04. Constellation - 05. Sans l’oublier - 06. Wolf 359 - 07. La sincère - 08. Almost there - 09. Tu te rappelleras - 10. Cakewalk - 11. J’avais froid

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    Tracklist LP:
    A1. J’aimerais tant - A2. Bien certain - A3. Oh! Pourquoi te cacher? - A4. Constellation - A5. Sans l’oublier - B1. Wolf 359 - B2. La sincère - B3. Almost there - B4. Tu te rappelleras - B5. Cakewalk - B6. J’avais froid

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    Sold Out

1.
Oh ! J’aimerais tant Rester m'endormir Auprès de toi S'aimer tout les deux Mais je dois partir La nuit reste avec toi Le train n'attendra pas Et mes larmes coulent déjà, Alors, Amour, à demain. Oh j'aimerais tant Rester m'endormir Auprès de toi S'aimer tous les deux Mais je dois partir La nuit reste avec toi Le train n'attendra pas Et mes larmes coulent déjà, Alors, Amour, à demain. Je te vois, Je te vois , je te vois Je te vois, Je te vois de là. Je ne vois, je ne vois, je ne vois Je ne vois, je ne vois que toi Que tu sois, que tu sois, que tu sois Que tu sois, que tu sois pas là Ou bien là, ou bien là, ou bien là Ou enlacée dans mes bras.
2.
Bien certain 03:23
S’il n’est rien de nouveau, Mais si toute existence Fût déjà, notre esprit S’abuse étrangement Pour la seconde fois, Il donne en vain naissance, Dérobant les trésors À l’abri des lumières, Le soleil en son tour Me montrait votre image En quelque antique livre Du temps où l’art d’écrire Apparaissait au jour J’aimerais voir ce que Ce vieux monde a pu dire Ah! J’en suis bien certain : les esprits d’un autre âge À de moins beaux objets ont donné leur suffrage. Par moi, par toi le jour, mon corps, la nuit mon âme Se voient ainsi privés du repos qu’ils réclament. Voir si nous progressons Ou si nous faisons pire, Si rien ne change au cours, De nos révolutions.
3.
Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici. Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ? Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici. Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ? Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer. Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer, Savoures bien tes larmes Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été, Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer, Mets à part ton trésor (de larmes)! Quelle ombre flottait dans ton âme ? Était-ce long regret ou noir pressentiment,… ….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins, Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains. Oh ! Pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici. Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ? Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer. Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer, Savoures bien tes larmes Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été, Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer, Mets à part ton trésor (de larmes)! Car la fleur, qui s'ouvrit avec l'aurore en pleurs, Et qui fait à midi de ses belles couleurs Admirer la splendeur (timide), Sous ses corolles d'or, loin des yeux importuns, Au fond de ce calice où sont tous ses parfums, Souvent cache une perle (humide) ! Quelle ombre flottait dans ton âme ? Était-ce long regret ou noir pressentiment,… ….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins, Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains. Quelle ombre flottait dans ton âme ? Était-ce long regret ou noir pressentiment,… ….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins, Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains.
4.
5.
Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime, On peut bannir son nom de ses discours, Et, de l’absence implorant le secours, Se dérober à ce maitre suprême Sans l’oublier ! Sans l’oublier, j’ai vu l’eau, dans sa course Porter au loin la vie à d’autre fleur; Fuyant alors le gazon sans couleur, J’imitai l’eau fuyant loin de la source, Sans l’oublier ! Sans oublier une voix triste et tendre, Oh! que de jours j’ai vus naître et finir ! Je la redoute encore dans l’avenir : C’est une voix que l’on cesse d’entendre, Sans l’oublier ! Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime, On peut bannir son nom de ses discours, Et, de l’absence implorant le secours, Se dérober à ce maitre suprême Sans l’oublier ! Sans l’oublier, j’ai vu l’eau, dans sa course Porter au loin la vie à d’autre fleur; Fuyant alors le gazon sans couleur, J’imitai l’eau fuyant loin de la source, Sans l’oublier ! Sans oublier une voix triste et tendre, Oh! que de jours j’ai vus naître et finir ! Je la redoute encore dans l’avenir : C’est une voix que l’on cesse d’entendre, Sans l’oublier !
6.
Wolf 359 06:51
7.
La sincère 03:07
Veux-tu l’acheter ? Mon coeur est à vendre. Veux tu l’acheter, Sans nous disputer ? Dieu l’a fait d’aimant ; Tu le feras tendre Dieu l’a fait d’aimant Pour un seul amant ! Moi, j’en fais le prix ; Veux-tu le connaître ? Moi, j’en fais le prix ; N’en sois pas surpris. As-tu tout le tien ? Donne ! Et sois mon maître. As-tu tout le tien, Pour payer le mien ? S’il n’est plus à toi, Je n’ai qu’une envie S’il n’est plus à toi, Tout est dit pour moi. Moi, j’en fais le prix ; Veux-tu le connaître ? Moi, j’en fais le prix ; N’en sois pas surpris. Le mien glissera Fermé dans la vie ; Le mien glissera (Et) Dieu seul l’aura ! Car, pour nos amours, La vie est rapide ; Car, pour nos amours, Elle a peu de jours. L’âme doit courir Comme une eau limpide ; L’ame doit courir, Aimer ! Et mourir. Moi, j’en fais le prix ; Veux-tu le connaître ? Moi, j’en fais le prix ; N’en sois pas surpris.
8.
Almost There 03:59
9.
Tu te rappelleras ce ravin capricieux, c'est là que palpitaient les arômes grimpants, de temps en temps passait un oiseau revêtu de lenteur et de pluie : son costume d'hiver.   Tu te rappelleras les présents de la terre : Tu te rappelleras l'irascible parfum, avec la fange d'or, avec la fange d'or, les herbes du buisson et les folles racines, et les folles racines, sortilège d'épine et pareil à l'épée.   Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre. Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre. Tu te rappelleras le bouquet rapporté par toi, bouquet fait d'ombre et d'eau et de silence, bouquet pareil à la pierre entourée d'écume. Tu te rappelleras, Tu te rappelleras Tu te rappelleras les présents de la terre : Tu te rappelleras l'irascible parfum, avec la fange d'or, avec la fange d'or, les herbes du buisson et les folles racines, et les folles racines, sortilège d'épine et pareil à l'épée.   Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre. Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre.
10.
Cakewalk 03:12
11.
Je l'ai rêvé ? c'eût été beau De s'appeler ta bien-aimée ; D'entrer sous ton aile enflammée, Où l'on monte par le tombeau : Il résume une vie entière, Ce rêve lu dans un regard : Je sais pourtant que ta paupière En troubla mes jours par hasard. Non, tu ne cherchais pas mes yeux Quand tu leur appris la tendresse ; Ton coeur s'essayait sans ivresse, Il avait froid, sevré des cieux : Seule aussi dans ma paix profonde, Vois-tu ? j'avais froid comme toi, Et ta vie, en s'ouvrant au monde, Laissa tomber du feu sur moi. Je t'aime comme un pauvre enfant Soumis au ciel quand le ciel change ; Je veux ce que tu veux, mon ange, Je rends les fleurs qu'on me défend. Couvre de larmes et de cendre, Tout le ciel de mon avenir : Tu m'élevas, fais-moi descendre ; Dieu n'ôte pas le souvenir ! Je t'aime comme un pauvre enfant Je veux ce que tu veux, mon ange, Je l'ai rêvé c'eût été beau De s'appeler ta bien-aimée

about

On his third solo album, following the success of "Éternel été”, the founder of the electro duo Nôze is exploring, through piano and synths, the encounter between poetry and song. In this new work he has set to music verses by William Shakespeare, Victor Hugo, Pablo Neruda and on three songs, those of the poet Marceline Desbordes-Valmore, a pioneer of romanticism who notably influenced Verlaine and Baudelaire.

But what does this Oh !, giving its title to Ezéchiel Pailhès' third solo album, stand for? Is it an Oh ! of surprise, admiration or pain? “It is rather the Oh ! found in romantic poetry” says the French composer and singer with his deep and sweet voice. "An interjection that refers to a form of lament”, even though it can convey other emotions such as complaint, nostalgia, a sad delight or a longed-for solace.

In Tout va bien, his previous album released in 2017, Ezéchiel Pailhès had set two Shakespeare sonnets to music. One of them, "Eternel été" has become a great success, thanks to its lines tinged with spleen and bliss. "Poetry, and its musicality, have always been part of my universe. For this new album, I therefore wanted to explore further the adaptation of poems into songs. "Bien certain” is, once again, taken from William Shakespeare. "Tu te rappelleras" comes from Pablo Neruda's collection La centaine d'amour. "Oh ! Pourquoi te cacher ?" is from Victor Hugo. As for "Sans l'oublier", "La sincère" and "J'avais froid", they were all written by Marceline Desbordes-Valmore, a 19th century French poetess, still fairly unknown".

With Oh !, Ezéchiel Pailhès has become more of a singer than ever before, through seven songs and four instrumental compositions, with intimate and warm modulations, carried by hypnotic piano melodies, instruments with unusual timbre and a subtle electronic production that recalls his past productions with his former duo Nôze.

"I wanted to expand my music further into songs" Ezéchiel adds, "to work more with my voice as a solo instrument and to limit the overlapping of voices and choirs found in my previous records". Produced in his Montreuil home studio, Oh ! is nevertheless imbued with an emotion found in his previous albums, close to ‘saudade’ or a slight melancholy, sometimes enhanced by chosen texts that evoke the disappointment of love, the longing, the distance between two people, or even men's weakness. "These poems evoke themes that may seem far from the concerns of our times. Yet, they are timeless and eternal; they manage to convey emotions that can often be difficult to say or write.”

Among the texts chosen for this new album, the verses of the poet Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) are on a par with William Shakespeare's sonnets or Pablo Neruda's poem found on the same record:

« Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime.
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l'absence implorant le secours,
Se dérober à ce maître suprême,
Sans l'oublier ! »
(…)
« Sans oublier une voix triste et tendre,
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encore dans l'avenir :
C'est une voix que l'on cesse d'entendre,
Sans l'oublier ! »

"Without forgetting, we can run away from what we love.
Banish their name from our conversations,
And, begging the absence for consolation,
Escape the grip of this supreme master,
Without forgetting! »
(…)
"Without forgetting a sad and gentle voice,
Oh, how many days have I seen rise and fall!
And still I fear from the future:
A voice that can no longer be heard,
Without forgetting! »

Although less known today than her male counterparts, Marceline Desbordes-Valmore marked her times and the Romantic movement through the quality of her texts and her formal inventions, which Balzac admired, and whose influence seems to have been decisive on Verlaine and Baudelaire.

"Marceline Desbordes-Valmore's poetry is highly musical," says Ezéchiel with admiration. "Her artistry with rhythm and repetition sounds very good and takes on a new dimension when set to music. She even meant for some of her texts to become songs”

From classical to pop music, the adaptation of poetry is part of a long tradition in France. "Great classical composers of the early 20th century such as Fauré, Poulenc or Duparc, who influenced me, had already tackled poets. On the album, songs like "La sincère" or "Tu te rappelleras" are probably closer to the way Serge Gainsbourg or Serge Reggiani approached poetry than Léo Ferré who is usually referred to in this regard”.

Lastly, "Constellation", "Wolf 359", "Almost there" and "Cakewalk", the four instrumental tracks on the album on which a sung or whispered voice sometimes appears, explore an inspiration close to previous albums, mixing piano, prepared piano (various objects are placed between the strings to transform its timbre), synthesiser, clavietta (a kind of melodica), not to forget a few collages and digital processes.
Ballads with a cinematographic mood that respond in an abstract and dreamlike way to the texts of great poets...

credits

released May 15, 2020

01 - J'aimerais tant
(Ezéchiel Pailhès / Circus Company Publishing)
02 - Bien certain
(Ezéchiel Pailhès / William Shakespeare / Circus Company Publishing)*
03 - Oh ! Pourquoi te cacher ?
(Ezéchiel Pailhès / Victor Hugo / Circus Company Publishing)
04 - Constellation
(Ezéchiel Pailhès / Circus Company Publishing)
05 - Sans l’oublier
(Ezéchiel Pailhès / Marceline Desbordes-Valmore / Circus Company Publishing)
06 - Wolf 359
(Ezéchiel Pailhès / Circus Company Publishing)
07 – La sincère
(Ezéchiel Pailhès / Marceline Desbordes-Valmore / Circus Company Publishing)
08 - Almost there
(Ezéchiel Pailhès / Circus Company Publishing)
09 - Tu te rappelleras
(Ezéchiel Pailhès / Pablo Neruda / Circus Company Publishing)**
10 - Cakewalk
(Ezéchiel Pailhès / Circus Company Publishing)
11 - J’avais froid
(Ezéchiel Pailhès / Marceline Desbordes-Valmore / Circus Company Publishing)

Composé, arrangé et interprété par Ezéchiel Pailhès

Saxophone par Damien Vandesande sur ‘’La sincère’’
Basse et guitare par Thibault Frisoni sur ‘’Tu te rappelleras’’

* traduction de Jean Malaplate, Editions Noir sur Blanc
** traduction de Jean Marcenac et André Bonhomme

Mixé par Jean-Paul Gonnod au Studio Besco, Paris

Masterisé par Matt Colton à Metropolis Mastering, Londres

Artwork par République Studio
Photo par Paul Rousteau
Distribution : WAS-Wordandsound

(p) & © Circus Company 2020
CCCD020 - Tous droits réservés
www.circuscompany.fr

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about

Ezechiel Pailhès Paris, France

For a long time Ezéchiel Pailhès worked on creating what became his first solo album and he released in 2013 : Divine his first solo album which was a great success, especially the song 'Matin' which was playlisted on Radio Nova and France Inter.
His second solo album Tout va bien was released in April 2017.
His 3rd album Oh ! was released on May 15th 2020.
New album "Mélopée" OUT Oct 7 2022
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